C’est le champ d’application le plus développé de l’hypnose. Les indications en sont toutes les indications usuelles de psychothérapie, avec une certaine prudence sur la gestion de l’ensemble des pathologies de type psychose, puisque leur gestion peut s’avérer plus compliquée tant sur le plan humain que technique.
Bon, les indications sont vastes: angoisse, dépression, TOC, troubles du comportement alimentaire, toxicomanies et addictions au sens large, phobies, syndrome de stress post-traumatique etc… Oui, mais l’hypnose en elle-même ne soigne pas (encore que, on parle alors d’hypnose sèche), mais c’est tout ce que l’on met dedans qui est thérapeutique. L’hypnose est une sorte d’amplificateur de résultat: si ce que vous mettez dedans soigne, et bien cela soigne beaucoup plus vite! Chouette. Je ne sais pas si c’est lié à ma formation d’anesthésiste, mais cette idée me plaît bien parce qu’on voit très vite le résultat. D’accord, d’accord, mais cela signifie en fait que tout le monde ne pratique pas la même chose. Ah…
Et oui. En fait, parler d’hypnothérapie, cela signifie qu’on utilise l’hypnose mais ne dit pas ce que l’on met dedans. Alors forcément pour évaluer une pratique cela devient beaucoup plus compliqué. Dans les faits, on peut appliquer des outils comme la thérapie cognitivo-comportementale, des choses d’inspiration analytique, ou bien encore des outils issus de la PNL et probablement plein d’autres choses. Erickson lui-même ne faisait jamais deux fois la même chose avec ses patients même s’ils présentaient exactement le même trouble. Et cela fonctionnait. Alors certes des pratiques variées, mais peu importe du moment que ça fonctionne. La nature étant bien faite, quand ça fonctionne c’est naturellement dans le bon sens. Ouf!!!
Enfin, une chose est commune à toutes les formes d’hypnothérapie, cela fonctionne vite. Il n’y a bien sûr pas de durée définie (une, deux, trois, dix séances et c’est déjà beaucoup…), puisque chaque personne est particulière, mais on intègre l’hypnose dans les thérapies brèves. Elle intègre souvent d’ailleurs les autres outils des psychothérapies brèves. C’est un peu le serpent qui se mord la queue puisqu’Erickson en a inspiré la plupart…
Hypnose et développement personnel
Ce qu’il y a de merveilleux, c’est que les mêmes outils pour aller mieux (en tout cas un certain nombre) peuvent être utilisés pour améliorer ce qui va déjà bien. A l’ère du coaching, voilà un accélérateur de performance.
On peut donc utiliser aussi l’hypnose dans un contexte sportif, artistique ou même professionnel en vue d’améliorer ses performances. Elle peut alors être utilisée pour dépasser certaines limitations comportementales aux causes les plus diverses, ou pour faciliter la récupération au décours d’une blessure, ou même simplement acquérir de nouvelles stratégies plus performantes à moindre effort.
Toujours dans une démarche d’évolution personnelle, on peut envisager de faciliter des expériences spirituelles d’état modifié de conscience. Rien de tel que certaines formes d’induction pour découvrir certains états recherchés habituellement dans certaines formes de méditation, après un long travail personnel et solitaire…
Conclusion à méditer bien sûr.